La Nnoffensive est lancée : Nouvelle récompense pour nnof

Lors de la remise du Sustainability Professional Award, Anne Lenaerts, directrice de la communication chez Nnof, a décroché une place en finale. Elle devient donc officiellement ambassadrice de la durabilité.

La durabilité gagne en importance dans le monde des entreprises. Rien de plus logique : l’entreprise de demain est par définition durable. C’est dans ce contexte que la Fédération des entreprises de Belgique et l’ASBL Time4Society ont élu pour la septième fois le Sustainability Professional de l’année. Cette récompense est décernée à une voix inspirante du secteur de l’économie qui incarne la durabilité.

Anne Lenaerts a émergé d’un groupe de 300 candidats pour se placer dans le trio de tête. Elle porte désormais le titre de Sustainability Ambassador. Nele Van Damme (Upgrade Estate) et Bruno Van Steenberghe (Kalani-Home) ont quant à eux été élus Sustainability Professionals de l’année.

Le nouveau titre d’Anne ne surprend personne, elle s’investit en effet depuis des années en faveur de la durabilité et de l’économie circulaire. Durant la pandémie, elle a notamment suivi une formation Solvay pour comprendre nos freins face au changement. Elle a ensuite impliqué le plus grand nombre possible de personnes dans le projet pour remporter leur adhésion, c’est ce qu’elle appelle la « Nnoffensive ».

Nous sommes tous « Nnof »

Cette volonté se concrétise notamment dans le contrat-cadre que Nnof a conclu avec le gouvernement flamand. Des villes, des communes et des services publics flamands s’engagent ainsi résolument en faveur de la circularité, ce qui se traduit par 3300 meubles revalorisés. « Les pouvoirs publics montrent ainsi qu’ils prennent au sérieux la pensée circulaire », explique Anne. L’économie et l’écologie avancent main dans la main. « Nnof, c’est une garantie de résilience et de flexibilité. Avec notre projet, nous voulons encourager d’autres entrepreneurs et d’autres clients à s’engager de pied ferme dans la même direction. » Allons-nous tous bientôt commencer à « Nnoffer » ?

Les PME restent réfractaires au télétravail

Près de deux ans après le déclenchement de la pandémie, deux tiers des entreprises belges – principalement des PME – n’ont toujours pas mis en œuvre une politique concrète en matière de télétravail.

À la demande du prestataire de services RH Tempo-Team, l’experte en motivation du travail Anja Van den Broeck (KU Leuven) a interrogé à ce propos 500 employeurs et 2.500 membres de leur personnel. Sa conclusion ? A peine 32 % des entreprises ont instauré un cadre précis en matière de télétravail. Un dirigeant sur cinq interdit même aux salariés de travailler à la maison, alors que 16 % des travailleurs sont mis sous pression pour venir chaque jour au bureau. Les grandes entreprises sont beaucoup plus avancées que les PME dans ce domaine. Il est pourtant prouvé que les salariés sont plus performants lorsqu’ils peuvent travailler de manière hybride. Ils sont plus motivés et plus en forme lorsqu’ils peuvent combiner souplement télétravail et présence au bureau.

Garder un bon mental grâce aux data

Aujourd’hui, lorsqu’ils prodiguent des soins de santé mentale, les thérapeutes partent de ce que leur disent leurs patients. À l’avenir, la technologie leur permettra de compléter ces informations.

Les montres connectées collectent en un rien de temps des données riches d’enseignements. Ces informations, utiles pour les candidats à un marathon, sont susceptibles aussi de révolutionner les soins de santé mentale. Les données permettent de mieux comprendre les changements de comportement et ainsi d’agir préventivement. Une intervention plus rapide permet d’éviter un éventuel burn-out ou une dépression. L’entreprise BioRICS, une spin-off de la KU Leuven, a développé ainsi un objet connecté qui détecte le stress. « Mon rêve est de pouvoir disposer sur mon ordinateur, dans dix ans, des données de stress du patient lors d’une consultation », déclare Stephan Claes de la KU Leuven dans le journal De Tijd.

Installer une borne de recharge va réduire vos impôts

Le gouvernement veut mettre en place des incitants fiscaux visant à encourager, tant les entreprises que les particuliers, à installer des bornes de recharge électrique. Cap sur une mobilité plus verte !

La Belgique se veut de plus en plus verte, entendez durable. Dès 2023, les voitures de société roulant aux carburants fossiles ne bénéficieront plus d’avantages fiscaux. Et dès 2026, les seules voitures de société autorisées à rouler sur nos routes devront être électriques. Problème : la Belgique compte encore très peu de bornes de recharge. Il faudrait pourtant qu’il en existe suffisamment pour que l’électrification du parc automobile soit un succès. Plus nombreux seront les garages et parkings équipés de bornes de recharge et moins élevée sera la pression exercée sur les stations installées sur la voie publique. Le gouvernement entend donc encourager fiscalement leur installation. La loi, qui doit encore être votée au Parlement, prévoit que ces incitants fiscaux s’appliqueront aux bornes installées depuis le 1er septembre 2021. Cette mesure sera donc rétroactive.

Déductibilité fiscale à 200 %

Les particuliers bénéficient d’une réduction d’impôts de 45 % sur un prix d’achat plafonné à 1.500 euros. Concrètement : si l’installation coûte 2.000 euros, le subside s’élève à 675 euros (45 % de 1.500 euros). Attention, cet avantage fiscal n’est octroyé que si la borne de recharge utilise de l’électricité verte, produite par des panneaux solaires ou un fournisseur d’énergie verte. En 2023, l’incitant sera réduit à 30 % et en 2024 à 15 %. Il disparaîtra après le 31 août 2024.

Les entreprises peuvent déduire fiscalement 200 % du prix d’une borne de recharge. Pour bénéficier de cette mesure, elles doivent cependant permettre au public d’accéder à leurs bornes (moyennant paiement) durant leurs heures d’ouverture ou de fermeture. Ici aussi, l’avantage diminue au fil du temps : dès 2023, la déduction se limitera à 150 %. En clair, le plus tôt sera le mieux.

Un appel du patron ? Pas après les heures de travail

Au Portugal, les employeurs ne sont plus autorisés à contacter les membres de leur personnel après les heures de travail. Les salariés ont le droit de se « déconnecter » de leurs activités professionnelles.

La nouvelle réglementation est la réponse donnée par le législateur aux nombreuses plaintes de travailleurs portugais déplorant des atteintes plus fréquentes au respect de leur vie privée. La crise du coronavirus a amené en effet de nombreux salariés à travailler chez eux, ce qui a créé chez beaucoup le sentiment de vivre une journée de travail interminable. « L’employeur doit respecter la vie privée du travailleur, ce qui implique des périodes de repos et du temps pour la famille », expliquent les auteurs de la nouvelle législation. Le législateur portugais a prévu par ailleurs l’obligation pour les employeurs de fournir à leur personnel le matériel nécessaire pour mener à bien leurs tâches professionnelles à la maison, mais aussi de rembourser les coûts supplémentaires, comme l’Internet et l’électricité.

Nnof continue à remettre à neuf des meubles de la Région flamande

En novembre 2019, la Région flamande et Nnof concluaient deux contrats-cadres sur la remise à neuf des meubles qui ont fait leur temps. Deux ans plus tard, un de ces contrats a été reconduit.

Les contrats-cadres permettaient à l’ensemble des départements et administrations publiques de la Région flamande – en ce compris, donc les institutions publiques, les villes, les communes et les CPAS – de faire appel à l’expertise de Nnof. Le contrat portant sur les villes et communes expirait en 2021. Mais nous avons à nouveau décroché le nouveau marché. Nous pouvons donc continuer à mener à bien la mission qui nous tient à cœur : donner une seconde vie au mobilier obsolète. Quant au second contrat, il court encore pendant sept ans.

Anne Lenaerts : « À chaque fois, nous examinons les besoins concrets en questionnant les équipes concernées et en analysant leurs souhaits. Ensuite, nous inventorions ce qui est disponible. Puis, nous donnons des idées de remises à neuf et, enfin, nous concevons et aménageons un tout nouvel intérieur. Nous veillons non seulement à y intégrer les besoins fonctionnels et souhaits du client, mais également à ce que le nouvel ameublement soit agréable à regarder. Ce qui exige une bonne dose de créativité. Ainsi, nous avons utilisé des plaques des tours WTC pour construire une tribune assise et avons recyclé des armoires de bureau en vestiaires. L’objectif ultime est toujours d’aboutir à un maximum de circularité. »

Bon pour l’environnement… et le portefeuille

En choisissant à nouveau Nnof, la Flandre confirme son engagement à suivre résolument la voie de l’économie circulaire. Réutiliser les objets qui ont fait leur temps est une exigence portée par une part croissante de la population. Le gouvernement flamand entend accompagner et renforcer cette tendance. La remise à neuf de vieux meubles est bénéfique non seulement pour l’environnement – un gain crucial pour les institutions publiques qui veulent respecter leurs engagements écologiques – mais également en termes financiers. Le budget alloué à certains investissements publics peut en effet être réduit d’un tiers rien qu’en récupérant du matériel obsolète.

Recycler pour réduire ses impôts

Depuis 20 ans déjà, La localité espagnole de La Nucia mise à fond sur la durabilité.

Les habitants qui recyclent leurs déchets au maximum bénéficient d’une réduction d’impôts. À La Nucia, une petite ville de montagne située dans l’arrière-pays de la Costa Blanca en Espagne, on joint les gestes à la parole. Les habitants qui recyclent suffisamment de papier et de carton, de verre et de PMC, peuvent recevoir jusqu’à 30% de réduction sur la taxe communale sur les ordures ménagères. Et ce n’est qu’une mesure parmi d’autres.

Ainsi, les habitants peuvent recharger gratuitement leurs véhicules électriques aux bornes publiques. Même si les voitures ne sont pas les bienvenues dans la vieille ville : le centre est piétonnier. En équipant les bâtiments publics de murs épais, qui stockent la chaleur et garantissent la fraîcheur intérieure, l’air conditionné ne doit être branché que quelques heures. Cette politique a valu à La Nucia de décrocher déjà plusieurs prix d’architecture.

Le mobilhome de l’avenir roule au soleil

Des étudiants néerlandais ont développé le Stella Vita, le premier mobilhome qui roule entièrement à l’énergie solaire.

Le Stella Vita ressemble à un panneau solaire sur roues. La Solar Team de l’Université technique d’Eindhoven a installé pas moins de 17,5 m2 de panneaux solaires sur le mobilhome. Une fois le véhicule mis en mouvement, deux panneaux peuvent se rabattre pour lui assurer une conduite fluide.

Au total, 1.096 cellules photovoltaïques et une batterie de 60 kWh garantissent une autonomie d’au moins 700 kilomètres, ce qui est largement suffisant pour le campeur moyen. Une borne de recharge n’est nécessaire qu’en cas d’absence prolongée du soleil. Pour démontrer l’ingéniosité de leur invention, les étudiants l’ont utilisé pour aller d’Eindhoven à Tarifa dans le sud de l’Espagne.

Voici comment la Belgique deviendra plus verte et plus circulaire

A l’horizon de 2030, les émissions de CO2 doivent baisser de 55% en Belgique, en d’autres termes diminuer de 208 millions de tonnes. Le gouvernement fédéral vient d’y ajouter un effort supplémentaire de 25 millions de tonnes.

Lors d’un conseil des ministres fédéral placé sous le signe du climat, le gouvernement De Croo a élaboré une feuille de route qui concrétise ces grandes ambitions. Des mesures supplémentaires seront mises en œuvre dans de nombreux domaines : finances, économie, transport, énergie et coopération au développement. C’est ainsi équipée que la Belgique s’est rendue à la Conférence sur le climat (COP26) à Glasgow.

Les parcs éoliens au large de la côte belge doivent fournir 4 gigawatts d’électricité verte à l’horizon de 2030. Pour y arriver, il faudra sans doute les étendre. Par ailleurs, la ministre fédérale de l’énergie, Tine Van der Straeten (Groen), plaide pour relier davantage les réseaux électriques belges et étrangers et veut investir plus de moyens dans l’hydrogène et d’autres carburants verts.

Train et vélo

La fiscalité doit également contribuer au verdissement de l’économie. Les subventions accordées aux carburants fossiles doivent s’éteindre progressivement et un fonds écologique doit aider les entreprises à rendre leurs activités plus « vertes ». Les ménages et PME peuvent faire appel à une prime climat, financée par les recettes de la prochaine taxe européenne sur le CO2 émis par le transport et les bâtiments.

La question de la mobilité évolue également à grande vitesse. Le ministre compétent, Georges Gilkinet (Ecolo), va renforcer le trafic ferroviaire et son caractère écologique, mais aussi promouvoir le vélo. Il veillera également à ce que le transport aérien et maritime soit « zéro émission » à l’horizon 2050. Par ailleurs, un plan fédéral centré sur l’économie circulaire a pour ambition de rendre les bâtiments et flottes automobiles plus écologiques.

Matériel de bureau fait de mégots

Bruxelles est en train de gagner la bataille contre les mégots de cigarette. En 2020, la ville a recyclé près d’un million de mégots… qui se voient offrir une nouvelle vie au bureau.

Les mégots de cigarette jetés en rue ne constituent pas moins de 30% des déchets sauvages à Bruxelles. Il leur faut une quinzaine d’années pour se décomposer complètement. Un seul mégot rejeté à la mer (en passant par les égouts) pollue jusqu’à 500 litres d’eau. C’est néfaste pour le milieu marin parce qu’un mégot contient 4.000 composants chimiques. Un crève-cœur pour Bruxelles ! La ville a donc renforcé sa lutte contre les mégots, en gonflant les amendes et en plaçant des cendriers aux feux de signalisation. En 2020, Bruxelles a recyclé ainsi plus de 900.000 mégots.

L’entreprise We Circular les purifie et en fait des composants pour mobilier de bureau, comme des horloges, des sous-mains et des cendriers. Elle ne mégote pas sur le recyclage !