Archive d’étiquettes pour : Environnement

Réparer : les fabricants doivent apprendre

Le gouvernement belge travaille activement à l’instauration d’un indice de réparabilité obligatoire pour les appareils électroniques. Son but : éviter que des appareils soient mis au rebut.

Situation classique : un ordinateur portable, un smartphone ou un lave-linge tombe en panne, mais il n’y a pas de pièces de rechange disponibles ou l’appareil ne peut pas être démonté. Conséquence : de nombreux appareils électroniques finissent prématurément à la poubelle, la demande de métaux rares augmente et les émissions de CO2 perdurent. La ministre de l’Environnement, Zakia Khattabi (Ecolo), veut s’attaquer au problème. Son projet de loi prévoit, à partir de l’année prochaine, l’instauration d’un indice de réparabilité sur chaque appareil électronique, c’est-à-dire un score indiquant dans quelle mesure un appareil peut être réparé ou non. « L’économie circulaire doit devenir la norme », indique Mme Khattabi.

Les travailleurs sont frustrés par des bureaux ne respectant pas l’environnement

Depuis la pandémie, les travailleurs souhaitent avoir un lieu de travail qui soit durable et respectueux de l’environnement. Toutefois, selon une étude néerlandaise commandée par Tork, de nombreux employeurs sont à la traîne en la matière.

Le coronavirus a changé la vision de nombreux travailleurs, qui réfléchissent aujourd’hui davantage à leur impact sur l’environnement et sur ce qu’ils peuvent faire pour le réduire. Ces travailleurs sensibilisés attendent le même engagement de la part de leurs supérieurs. Mais malheureusement, le retour (sporadique ou non) au bureau après la période de télétravail généralisé est source de désillusions.

Ainsi, 43 % des personnes interrogées se disent déçues que leur employeur n’ait pas entamé une transformation durable pendant la pandémie. 56 % qualifient même leur propre bureau de « honteusement non respectueux de l’environnement ». Parmi les éléments et comportements les plus décriés figurent : les robinets laissés ouverts, l’utilisation de voitures de société roulant à l’essence, les gobelets en papier pour le café et l’utilisation de sèche-mains électriques particulièrement énergivores. 71 % des travailleurs ont le sentiment de devoir eux-mêmes prendre des initiatives en faveur de l’environnement.

Changement de comportement

Cependant, les efforts déployés par les employeurs en la matière ne se limitent pas à contribuer à créer un environnement de travail agréable, ils sont aussi souvent décisifs dans le cadre de la « guerre des talents ». Lorsqu’elles cherchent un nouvel emploi, 70 % des personnes interrogées préfèrent postuler auprès d’une entreprise jouissant d’une bonne réputation en matière d’écologie ou mettant en place des actions durables.

« Les employeurs doivent en prendre conscience », indique Ineke van den Bremt, responsable marketing de l’entreprise Essity, spécialisée dans la fabrication de produits d’hygiène. « Ces 18 derniers mois, le comportement des travailleurs a évolué. La durabilité est plus importante que jamais. Des mesures simples, comme améliorer le recyclage et réduire la consommation d’énergie, peuvent déjà faire la différence. Mais seulement si vous impliquez vos collaborateurs. »

Un caisson à tiroirs ? Non, un casier !

Dans les bureaux hybrides contemporains, le partage des espaces de travail s’intensifie toujours plus. Si bien qu’un nombre croissant d’entreprises choisissent de faire disparaître les caissons à tiroirs. Mais Nnof et Transmoove constatent que ce n’est PAS nécessaire. Car ces caissons peuvent être transformés en casiers à serrure.

Avec la généralisation du télétravail, ces caissons individuels perdent de leur importance. Les entreprises n’exigent plus notre présence au quotidien, si bien que le partage des bureaux et du mobilier avec des collègues s’amplifie. Un caisson à tiroirs coûte en moyenne 500 euros, tandis que sa production a un impact non négligeable sur l’environnement. Le jeter aux encombrants serait un véritable péché !

Nnof a donc imaginé une nouvelle fonction qui s’inscrit dans le cadre de travail contemporain : elle transforme un caisson en deux casiers.

Plus écologique et plus économique

Les avantages sont légion. Nous transformons des meubles existants, si bien qu’il ne faut pas prévoir de pièces supplémentaires pour en installer de nouveaux. En outre, chaque caisson accueille deux casiers, ce qui double la capacité des espaces de rangement personnels. Sans oublier qu’un caisson à tiroirs est équipé de roulettes, vous pouvez donc l’emmener facilement jusqu’à votre bureau.

La réduction de l’impact sur l’environnement est énorme. Le tiroir est conservé en entier, ce qui évite toute perte de matériau. Les seules nouveautés sont les serrures, les poignées, les porte-étiquettes et les façades en bois. Précisons tout de même que nous fabriquons ces dernières avec de l’aggloméré récupéré. Mais c’est surtout beaucoup plus économique ! Pour une transformation, il faut compter de 125 à 150 euros par casier, alors qu’un neuf coûte environ 250 euros, soit près du double. Le choix est vite fait, non ?

Mrs. BOXI, un box de réunion pour 8 personnes en matériaux recyclés

Réaliser, à partir de matériaux recyclés, un box de réunion moderne pour quatre à six personnes, facile à démonter et à déplacer : c’est possible. Nnof en a installé un récemment au VDAB de Bruxelles. Son nom ? Mrs. BOXI.

Le VDAB (service flamand de l’emploi) avait imposé à Nnof les exigences suivantes : le box de réunion devait comprendre toutes les techniques modernes et satisfaire aux objectifs de développement durable des Nations Unies, qui visent notamment à mettre la planète sur la trajectoire de la durabilité d’ici 2030. Le VDAB entend en effet être l’entreprise publique flamande la plus durable qui soit.

Comme le nouveau box de réunion est composé à 80 % de matériaux existants, il nécessite peu de nouvelles matières premières. En outre, il a été fortement isolé à l’aide de fibres d’herbe. Les matériaux choisis ont ainsi permis d’économiser 500 kg de CO2. Comme le box de réunion se démonte, on peut le déplacer au besoin à un autre endroit, plus adéquat.

Les premières réactions sont très positives. L’évaluation finale doit encore lui parvenir, mais Nnof est déjà très fière de cet échantillon de son savoir-faire, qui s’inscrit parfaitement dans la philosophie consistant à donner une nouvelle vie aux matériaux déclassés.

3 idées circulaires à mettre en place au boulot

Tous les gestes, même les plus petits, comptent pour la promotion de l’économie circulaire. Des initiatives simples sont même très faciles à mettre en place au boulot.

> Un réfrigérateur anti-gaspillage
Avec l’accord de la direction, pourquoi ne pas installer un réfrigérateur pour réduire le gaspillage alimentaire dans l’entreprise. Entrées, plats et desserts invendus le midi dans le restaurant ou la cantine pourraient bénéficier aux salariés qui le désirent. Les plats qui ne trouveraient pas preneur serait alors distribué à des associations pour sans-abris.

> Un vide-grenier entre collègues
La tendance est au vintage et à la récup’. Deux à trois fois par an, organisez un vide-grenier au boulot. Peut-être flasherez-vous sur la table de travail ou la chaise de salon de votre collègue ? L’occasion également d’aller à la chasse aux trouvailles : vélo d’enfant, électroménager, bouquins, vêtements… et d’ajouter un peu de convivialité entre collègues. Quant au mobilier de bureau de l’entreprise, faites appel à Nnof pour lui donner une nouvelle jeunesse !

> Un Repair café au bureau
Il y a sans doute parmi vos collègues des férus de couture, de bricolage, d’électronique, de jardinage… Quant à vous, votre dada c’est la cuisine. Organisez un échange de bons procédés pour renforcer les liens : votre grille-pain remis en état contre une quiche au saumon ! Réparer, échanger, partager… Que du plaisir !

Des moutons au beau milieu de votre entreprise…

Comment aménager les abords de son entreprise quand on dispose d’un espace vert de plusieurs hectares ? Nnof a trouvé la solution : la transformer en pâturage pour moutons ! Un bel exemple de gestion écologique en cours de mise en place chez Mainfreight, une entreprise logistique à Genk.

Depuis 5 ans, Nnof (anciennement D&C Services) œuvre pour l’introduction d’une plus grande biodiversité dans les zones d’activités et d’entreprises. Si jusqu’ici il s’agissait surtout d’aménagement de parterres fleuris, d’étangs, de biotopes forestiers ou de systèmes permettant de retenir les eaux pluviales, une nouvelle approche a été ajoutée : le pacage ovin.

C’est dans la cadre de la construction d’un centre logistique pour l’entreprise australienne Mainfreight à Genk, que la société immobilière Montea d’Alost a demandé à Nnof de réfléchir à l’aménagement en espace vert écologique de l’hectare et demi de terrain entourant le lieu.

Une idée innovante orientée client

La zone est constituée d’une partie boisée à forte croissance d’herbes hautes et d’un sol sablonneux et maigre. Pour une gestion écologique à long terme, le pacage des moutons est rapidement apparu comme la meilleure solution. Une solution qui a littéralement séduit l’entreprise australienne. Les moutons sont en effet très présents et prisés en Australie. Conséquence : alors que Nnof devait aménager 30 ares pour le pacage, Mainfreight a demandé d’étendre la surface de pâturage à un hectare, consciente que ce serait une plus-value pour les employés et les clients.

Les parcelles de pâturage ajoutées devaient à l’origine être converties en prairies fleuries maigres avec une grande biodiversité. Finalement, il a été décidé de tout combiner. D’avril à mai, un bélier, une brebis et deux agneaux paîtront sur la parcelle forestière initialement prévue. En mai, des prairies fleuries seront semées. À partir de septembre, lorsque la prairie fleurie aura atteint une croissance suffisante, elle sera soumise au pacage sélectif des moutons. En hiver, les animaux seront mis à l’abri à l’intérieur. Du printemps à l’automne 2019, le pâturage et la famille de moutons atteindront leur vitesse de croisière.

Vous souhaitez en savoir plus sur l’aménagement et/ou la gestion d’espaces verts écologiques, contactez-nous !

Les 21 mesures de la Belgique pour l’économie circulaire

Le Vice-premier ministre et ministre de l’Économie, Kris Peeters, et la ministre de l’Environnement et du Développement durable, Marie Christine Marghem, ont signé un document rassemblant des mesures importantes à mettre en œuvre avant fin 2019.

La Belgique croit en l’économie circulaire et le fait savoir. Mettre en place un modèle économique innovant, viser une utilisation plus durable des ressources naturelles, prendre conscience des défis en matière d’économie, d’écologie, et de façon générale de consommation. Un vaste programme auquel le gouvernement belge a décidé de s’atteler via une brochure expliquant les grands principes de l’économie circulaire et ses bénéfices, et reprenant 21 mesures concrétisant l’envie du Fédéral de faire de la Belgique un leader en la matière.

Les mesures sont très concrètes et visent une meilleure information du consommateur et des entreprises. Recommandations contre l’obsolescence programmée et pour la réparabilité des produits, intégration des principes de la chimie verte, mise en place d’un centre de connaissance en économie durable, information sur les potentialités de l’économie circulaire sur les marchés publics, promotion du recyclage sain…

Un document très détaillé, abondamment illustré, qui représente un outil autant de réflexion que d’action.

Des vêtements en lait recyclé

En Allemagne, 2 millions de litres de lait sont gâchés par an. Une chercheuse a décidé de les transformer… en vêtements !

2016 sera l’année des vêtements en fibres de lait. C’est ce qu’espère Anke Domaske qui a créé la start-up Qmilch qui transforme la caséine de lait en fibres vestimentaires. La microbiologiste allemande espère ainsi fabriquer 240 millions de tee-shirts par an, entièrement compostables et sans ajouts chimiques. Le lait dont est extrait la caséine est lui-même à 100 % issu du recyclage (lait périmé, lots de laiteries…). La même protéine pourrait à terme servir à fabriquer des sacs plastiques et… des pneus.

Ceci est bien une tong !

Des tonnes de tongs s’échouent sur les côtes du Kenya. Elles sont transformées en œuvres d’art.

Alarmé par les tonnes de sandales qui s’échouent sur les côtes du Kenya,l’atelier local Flip Flop a décidé de donner une seconde vie à ces rescapées de la planète fashion :
les tongs sont ramassées, lavées, poncées puis transformées en divers objets : sculptures d’animaux et balles…

Ces objets sont ensuite vendus sur place ou via le marché international, certaines créations ont même été prêtées pour des expositions, organisées dans différents musées. Grâce à cette initiative, 400 tonnes de tongs sont ainsi récupérées annuellement.

Surfez sur le web et… plantez !

Ecosia est un moteur de recherche. Particularité : il plante des arbres quand vous surfez.

Ecosia est partenaire de la fondation WWF. L’algorithme du site est identique à celui de Google ou de Bing et s’installe comme une simple extension. Sa différence : pendant que vous fouiner sur le Web, Ecosia vous permet de participer à un programme écologique.

En effet, Ecosia reverse 80 % de ses revenus publicitaires à des programmes de plantation d’arbres à travers le monde. Plus de 2,3 millions d’arbres ont déjà été plantés, soit un arbre toutes les 14 secondes. Ecosia compte près de 2,5 millions d’utilsateurs actifs.