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Non aux déchets, oui à la réparation !

L’Europe veut obliger les fabricants à réparer les appareils électriques pour une durée de 10 ans. Le droit à la réparation devrait rendre l’économie plus durable.

Actuellement, seule la période de garantie légale de deux ans s’applique, période durant laquelle les fabricants doivent réparer ou remplacer, gratuitement, un appareil défectueux. La Commission européenne a formulé une proposition visant à étendre cette période pour les ordinateurs, les smartphones et les appareils ménagers à au moins cinq ou dix ans, en fonction de la durée de vie normale du produit. Toutefois, après deux ans, le coût de la réparation sera à la charge du consommateur. Un formulaire obligatoire fournit toutes les informations pratiques sur la réparation, sa durée et son prix. L’Europe espère ainsi que les citoyens choisiront de réparer leur appareil plutôt que de le remplacer.

De nouveaux actionnaires pour l’avenir

Le management de Transmoove et de Nnof acquiert la moitié des parts.
Six managers de Transmoove et Nnof s’engagent financièrement dans l’entreprise et rachètent la moitié des parts à l’ancien propriétaire. Ce management buy-out – ou rachat de l’entreprise par les cadres – a été organisé par son PDG Christophe Pierre, son Directeur financier Christian Klinkemaille, son Service Director Jurgen Sterckx, son Directeur des ventes Kurt Florus, son Directeur opérationnel Mathieu Vanhoucke et sa Directrice de communication Anne Lenaerts.

L’autre moitié des parts a été reprise par Gosselin Group, une entreprise de déménagement anversoise qui emploie plus de 900 travailleurs. Gosselin souhaite apprendre de l’approche de Transmoove et mise sur un partenariat stratégique. Si les deux partenaires s’attendent à ce qu’une synergie émerge de cette alliance, Transmoove poursuivra toutefois ses activités de manière autonome, avec ses propres marques.

L’entrepreneuriat dans le sang

Transmoove, Nnof et Nnofcare forment une même entreprise. En revoyant sa structure actionnariale, la société souhaite accélérer son développement et continuer à jouer un rôle de pionnier. Elle conserve en outre son positionnement unique sur le marché : une combinaison de services dans le domaine de l’aménagement circulaire de bureaux, du déménagement et de la logistique. Christophe Pierre, son PDG, envisage l’avenir avec optimisme. « Nous nous partagerons à présent la responsabilité opérationnelle journalière. C’est une énorme valeur ajoutée. »

Didier Pierre, ancien actionnaire et fondateur, part explorer de nouveaux horizons. Nous lui souhaitons bonne chance !

Conseil pour les (futurs) facility managers

Le facility management englobe toutes les activités de soutien qui permettent à une entreprise de fonctionner. Et aucune entreprise ne peut s’en passer. À cet égard, une approche durable et innovante est nécessaire.

Le facility management (FM) — ou la gestion des installations, en français — renvoie aux activités d’entretien d’une entreprise. Il englobe tout ce qui se passe en coulisses, de l’organisation des rénovations au chauffage en passant par l’éclairage, la ventilation et la sécurité. Si tout se passe bien, il passe inaperçu. Mais si les installations sont mal gérées, voire pas du tout, c’est toute l’entreprise qui s’effondre comme un château de cartes.

Le facility management est par définition tourné vers l’avenir. Il est donc indissociable d’une réflexion durable. Construire un hôpital, par exemple, prend 13 ans en moyenne. « Il faut adopter une approche profondément durable », argumente Henk Vincent, directeur Masterplan Nieuwbouw à l’hôpital VITAZ. « Il faut s’appuyer sur une innovation disruptive, pas sur une technologie éprouvée. »

Pas sexy ? Détrompez-vous !

Une telle approche peut susciter des levées de boucliers. « Il faut évaluer soigneusement le niveau de résistance de la direction », explique Anne Lenaerts, directrice marketing chez Nnof. Elle aborde également d’autres points d’attention. « Un système de management environnemental peut être utile. Appliquez les normes sur le lieu de travail. Faites preuve d’agilité et ne compliquez pas trop les choses. »

Selon Hafsa El-Bazioui, échevine des ressources humaines à Gand, le facility management souffre, à tort, d’une image qui le dessert. « Ce n’est pas un titre très affriolant. Mais pour moi, l’innovation va de pair avec le dynamisme et l’enthousiasme. » Guy Eeckhout, d’Argenx, ne croit pas au FM stratégique en soi. « Il est plus efficace lorsqu’il s’intègre dans une stratégie commerciale plus large. Et la durabilité doit être équilibrée avec d’autres éléments. »

Usagées, mais loin d’être inutiles

La start-up bruxelloise Octave offre une nouvelle vie aux batteries usagées des voitures électriques. Comme moyen de stockage de l’énergie verte.

À Zelzate, un prototype témoigne du potentiel de ce nouveau système innovant. Pendant la journée, les vieilles batteries stockent l’énergie verte produite par 55.000 panneaux solaires. Après le coucher du soleil, elles fournissent de l’énergie à la station d’épuration des eaux qui fonctionne jour et nuit.

Selon Octave, le système de batterie est particulièrement utile pour les PME et les entreprises industrielles. « Ce système nous permet d’optimiser la politique énergétique des entreprises », explique la start-up. À terme, augmenter l’autoconsommation et réduire les pics de consommation permet de réduire la facture énergétique. À l’avenir, Octave espère utiliser les batteries recyclées pour des applications mobiles également.

Les travailleurs sont frustrés par des bureaux ne respectant pas l’environnement

Depuis la pandémie, les travailleurs souhaitent avoir un lieu de travail qui soit durable et respectueux de l’environnement. Toutefois, selon une étude néerlandaise commandée par Tork, de nombreux employeurs sont à la traîne en la matière.

Le coronavirus a changé la vision de nombreux travailleurs, qui réfléchissent aujourd’hui davantage à leur impact sur l’environnement et sur ce qu’ils peuvent faire pour le réduire. Ces travailleurs sensibilisés attendent le même engagement de la part de leurs supérieurs. Mais malheureusement, le retour (sporadique ou non) au bureau après la période de télétravail généralisé est source de désillusions.

Ainsi, 43 % des personnes interrogées se disent déçues que leur employeur n’ait pas entamé une transformation durable pendant la pandémie. 56 % qualifient même leur propre bureau de « honteusement non respectueux de l’environnement ». Parmi les éléments et comportements les plus décriés figurent : les robinets laissés ouverts, l’utilisation de voitures de société roulant à l’essence, les gobelets en papier pour le café et l’utilisation de sèche-mains électriques particulièrement énergivores. 71 % des travailleurs ont le sentiment de devoir eux-mêmes prendre des initiatives en faveur de l’environnement.

Changement de comportement

Cependant, les efforts déployés par les employeurs en la matière ne se limitent pas à contribuer à créer un environnement de travail agréable, ils sont aussi souvent décisifs dans le cadre de la « guerre des talents ». Lorsqu’elles cherchent un nouvel emploi, 70 % des personnes interrogées préfèrent postuler auprès d’une entreprise jouissant d’une bonne réputation en matière d’écologie ou mettant en place des actions durables.

« Les employeurs doivent en prendre conscience », indique Ineke van den Bremt, responsable marketing de l’entreprise Essity, spécialisée dans la fabrication de produits d’hygiène. « Ces 18 derniers mois, le comportement des travailleurs a évolué. La durabilité est plus importante que jamais. Des mesures simples, comme améliorer le recyclage et réduire la consommation d’énergie, peuvent déjà faire la différence. Mais seulement si vous impliquez vos collaborateurs. »

Nnof renforce les liens entre les travailleurs chez Alcon

En aménageant des espaces de travail flexibles dans le projet de nouvelle construction d’Alcon, Nnof parvient à renforcer les liens entre les travailleurs. « Tout le monde prend du plaisir à revenir au bureau. »

En 2019, Alcon, référence mondiale en matière de soins et de chirurgie des yeux, cherchait des bureaux pour ses services administratifs. À l’issue de discussions avec différents partenaires potentiels, le choix s’est finalement porté sur Nnof. Au lieu des 80 postes de travail fixes prévus, Nnof a proposé un concept comprenant 51 postes de travail flexibles. L’aménagement est unique, avec des cabines téléphoniques, des cockpits, des postes de travail individuels, des espaces de réunion munis de confortables coussins, un auditorium multifonctionnel et une terrasse verte qui permet de travailler à l’extérieur. « En plus des deux jours de télétravail que nous avions déjà prévus avant la pandémie, nos collaborateurs aiment se retrouver dans un environnement de bureau agréable. Cela permet de stimuler le sentiment de groupe « , s’amuse Dirk Tierens, d’Alcon.

Vous regrettez vos choix professionnels ? Des solutions existent

Nous croulons sous le travail, regrettons nos choix de carrière et sommes très nombreux à faire un burn-out. Pourtant, la solution à ces problèmes existe : plus de flexibilité.

Une étude menée par l’Antwerp Management School et la Vrije Universiteit Amsterdam s’est penchée sur la satisfaction professionnelle des travailleurs. En moyenne, les travailleurs interrogés attribuent à leur carrière une note de 7,37/10, mais 20 % d’entre eux déclarent n’en être pas du tout satisfaits. Un tiers regrette son parcours professionnel. Selon une étude menée par l’UGent sur le bien-être, une personne sur quatre est submergée de travail et une personne sur six se sent souvent ou toujours épuisée mentalement. Pas étonnant que les Mutualités libres constatent que les travailleurs sont toujours plus nombreux à souffrir de burn-out et de dépression.

Inclusivité et flexibilité

Mais cessons d’être aussi négatifs. Car des solutions existent. Sofie Jacobs, de l’Antwerp Management School, insiste par exemple sur la nécessité de proposer des perspectives d’emploi réalistes. « Un accompagnement adéquat des personnes qui débutent sur le marché de l’emploi peut aider à amortir le choc de la réalité que représente le passage des études au monde du travail. » Elle plaide en faveur de l’inclusion et pour offrir suffisamment d’opportunités à tous. « Afin de n’ignorer aucun groupe de travailleurs sur le marché de l’emploi. »

La santé mentale et le bonheur au travail sont garants d’une carrière durable. La clé ? La flexibilité. Le télétravail, entre autres, peut y contribuer. Selon une enquête de SD Worx, huit travailleurs sur dix estiment que le télétravail améliore l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Peuvent y contribuer également une semaine de quatre jours de travail et le droit à la déconnexion. Mais la flexibilité se manifeste aussi par d’autres moyens, comme par exemple la mobilité interne et des formations pour que le travail reste intéressant et stimulant.

Les marchés publics : paperasserie ou opportunité en or ?

Beaucoup de PME belges se montrent sceptiques à l’égard des marchés publics. Pourtant, pour Anne Lenaerts, de Nnof, elles ne devraient pas : « Les marchés publics garantissent la stabilité lorsque les temps sont durs. »

Peu d’entrepreneurs connaissent précisément le cadre juridique des marchés publics. Ils craignent que ceux-ci impliquent des montagnes de démarches administratives ou leur prennent beaucoup de temps. Ou ils sont simplement perdus. Les chiffres en témoignent : les PME belges remportent considérablement moins de marchés publics que leurs homologues du reste de l’Europe. Seuls 30 % leur sont attribués, contre 45 % en moyenne dans l’Union européenne. Sur ce point, la Belgique ressort d’ailleurs comme le plus mauvais élève de la classe.

Stabilité

Les autorités offrent pourtant de nombreuses opportunités aux entrepreneurs. Les marchés publics, dont la majorité est attribuée par les autorités locales, représentent pas moins de 14 % du PIB. C’est pourquoi l’organisation patronale UNIZO Vlaams-Brabant & Brussel encourage les entrepreneurs à saisir cette opportunité. Pour les aider à accéder aux marchés, UNIZO organise des séances d’information. Et parallèlement, elle exhorte les autorités locales à être plus accessibles aux PME en utilisant des critères clairs, en simplifiant les procédures et en réduisant la paperasserie.

Anne Lenaerts, Marketing Director de Nnof, n’a pas besoin d’être convaincue du potentiel des marchés publics. Nnof leur doit beaucoup, et plus encore pendant la crise du coronavirus : « De nombreuses entreprises privées ont alors suspendu leurs investissements, alors que les commandes publiques, elles, continuaient d’affluer. Logique : les entreprises publiques sont beaucoup moins sensibles aux crises. En ce sens, les marchés publics offrent plus de stabilité lorsque le climat économique est vulnérable. »

La mixité des âges au travail

Dans les entreprises, une proportion équilibrée de membres du personnel jeunes et âgés a un effet positif sur le bien-être et la productivité.

C’est ce que montre une étude menée par l’Université d’Anvers et l’Antwerp Management School. « Les jeunes et les personnes plus âgées ont des connaissances et des expériences différentes », explique Kim De Meulenaere, professeure de comportement organisationnel et de gestion des ressources humaines. « Les faire travailler ensemble peut générer des synergies ». Résultat : plus de créativité, une prise de décision plus rapide et une innovation améliorée.

À l’inverse, une structure des âges trop uniforme est préjudiciable. La situation est en effet mal vécue, surtout par les travailleurs plus âgés. Mais attention, un simple mélange ne suffit pas. L’inclusion est indispensable. Peu importe l’âge, le sexe ou l’origine ethnique, chacun doit avoir la possibilité de partager ses connaissances.

La Belgique et les Pays-Bas : ensemble pour un avenir circulaire

Belges et Néerlandais unissent leurs forces en faveur des infrastructures durables et de la construction circulaire. C’est l’intention qu’ils ont exprimée en mai lors d’une mission commerciale néerlandaise en Belgique.

Cette mission commerciale a permis des échanges d’expériences entre des villes (dont Amsterdam, Malines et Louvain), des organisations sectorielles (comme la Vlaamse Confederatie Bouw), des entreprises et des instituts de connaissances des deux pays. « La Belgique est notre deuxième partenaire commercial dans le monde », explique Liesje Schreinemacher, ministre néerlandaise du Commerce extérieur et de la Coopération au développement. « Le delta de l’Escaut, du Rhin et de la Meuse forme un ensemble intégré. Depuis 400 ans, la Belgique et les Pays-Bas sont les chefs de file de l’innovation économique en Europe, notamment par la construction de ports modernes. Nous entendons également montrer la voie dans le domaine de l’économie circulaire. »

Donner de l’élan à l’économie circulaire

La Belgique et les Pays-Bas veulent miser entièrement sur la circularité d’ici 2050. Objectif : promouvoir un environnement plus propre et moins dépendant des matières premières étrangères. Le secteur de la construction circulaire — qui représente actuellement 130 milliards d’euros par an dans les deux pays — doit contribuer significativement à cette ambition. « Nous allons devoir renforcer encore notre collaboration en Europe », reconnaît Vivianne Heijnen, secrétaire d’État néerlandaise aux Infrastructures.

Elle souligne que de nombreuses infrastructures devront être rénovées ou remplacées dans les années à venir, tant aux Pays-Bas qu’en Belgique. « En lançant des marchés publics circulaires, nous pouvons donner de l’élan à l’économie circulaire », ajoute Mme Heijnen. La circularité de la démolition, de la logistique de retour et des matériaux circulaires et la généralisation des modèles commerciaux circulaires figuraient également à l’ordre du jour de la mission commerciale.