La Belgique, un temps Hotspot

Du 18 au 20 novembre 2019, la Belgique a accueilli le Hotspot de l’économie circulaire. L’occasion pour notre pays de montrer qu’il compte plusieurs entreprises leaders dans ce domaine.

Lors d’une conférence réunissant des chefs d’entreprise, le directeur de l’Agence européenne pour l’environnement, M. Hans Bruyninckx, a présenté le rapport de son institution traitant de l’économie circulaire. Il en a profité pour transmettre un message :
« Les ambitions et les initiatives de l’économie circulaire en Europe sont prometteuses, mais elles n’en sont encore qu’à leurs balbutiements. Il est temps de passer à la vitesse supérieure pour transformer radicalement nos systèmes de production et de consommation non durables.»

L’autorité flamande collabore avec nnof pour engager son ameublement sur la voie du circulaire

L’Autorité flamande est convaincue qu’elle pourrait réserver un meilleur sort au mobilier qui a fait son temps. Pourquoi ne pas le réutiliser au lieu de tout jeter et de racheter de nouveaux meubles ? Ou pourquoi ne pas se fournir en mobilier remis à neuf ? Pour s’engager dans ces deux voies, elle vient de conclure deux contrats-cadres avec Nnof.
En choisissant d’aménager les bureaux selon les principes de l’économie circulaire, le département Facilitair Bedrijf de l’Autorité flamande envoie un signal important à l’ensemble des administrations du nord du pays. Désormais, tous les services publics flamands, y compris les administrations communales et les CPAS, peuvent opter pour des meubles remis à neuf par le biais des accords-cadres. Ces derniers visent à faciliter autant que possible la réutilisation du mobilier obsolète. Si cela s’avère impossible, les pièces détachées de qualité sont récupérées pour d’autres objets.

Ce faisant, les pouvoirs publics flamands non seulement œuvrent en faveur de l’environnement, mais inscrivent également leur action dans une tendance sociétale majeure. Les principes de l’économie circulaire deviennent en effet la norme. Ils contribuent aussi à mettre en avant l’authenticité de notre cadre de vie et de travail.

Nnof se charge d’inventorier ce qui est disponible, de donner des idées de remises à neuf, de concevoir un nouvel intérieur à la fois fonctionnel et agréable à vivre, d’exécuter le projet sur place et d’accompagner les changements nécessaires. Le but est d’aboutir à un résultat circulaire maximal.

La démarche consiste à répondre à six grandes questions. Que déplaçons-nous tel quel ? Que reprenons-nous après adaptations ? Qu’utilisons-nous comme matériaux de base pour d’autres lieux de travail ? Qu’achetons-nous neuf ? Que vendons-nous ou donnons-nous ? Et de quoi nous débarrassons-nous ?

Pour la réalisation concrète, Nnof fait appel à du personnel local, dont certains sont issus de milieux sociaux défavorisés.

Si l’administration ne dispose pas du matériel nécessaire, elle peut acquérir des produits standard auprès de Nnof.

Chaque aménagement de bureaux est accompagné par un manager de projet de Nnof. Celui-ci établit également un rapport détaillé sur les résultats obtenus en termes de réduction d’émissions de CO2.

Et si cette initiative flamande donnait des idées aux autres Régions et au Fédéral ? Du côté de chez Noof, nous sommes prêts !

Une tapisserie faite de fils de récupération

En quête d’un revêtement mural original pour votre bureau ? Envisagez donc une tapisserie.

Et pas n’importe laquelle. Que diriez-vous d’une tapisserie murale constituée entièrement de fils de récupération et des surplus d’entreprises et d’ateliers de textile ? Une telle idée a valu au graphiste Victor Verhelst et au designer textile Thomas Renwart du bureau de création circulaire Monseigneurs de remporter l’Award BKRK (Bokrijk).

Pour leurs tapisseries et toiles, Verhelst et Renwart s’inspirent de la nature. Ensuite, ils transposent leur jardin graphique dans du textile en recourant à des techniques aussi bien artisanales que modernes.

L’économie circulaire inscrite dans tous les accords gouvernementaux

Tous les pouvoirs publics dans notre pays ont pris conscience de l’importance de l’économie circulaire. Les exécutifs bruxellois, wallon et flamand lui consacrent même un chapitre dans leur accord gouvernemental.
Le gouvernement flamand entend donner le bon exemple en intégrant des règles de priorité circulaire dans l’octroi des marchés publics.

L’exécutif du nord du pays veut promouvoir aussi des produits conçus plus intelligemment pour qu’on puisse les réparer, les réutiliser et les recycler plus facilement. Dans son accord de majorité, on peut y lire ainsi : « Nous encourageons la réparation des produits et la réutilisation des pièces détachées. Le recyclage constitue la clé de voûte d’un système visant à récupérer le maximum de matières premières. »

L’accord gouvernemental wallon souligne que l’économie circulaire doit constituer un axe important de la politique économique et industrielle de la région afin d’en faire une opportunité de développement pour les entreprises wallonnes. Elle doit également aider les pouvoirs publics à respecter ses engagements internationaux sur le plan environnemental en portant une attention particulière à une utilisation optimale des matières premières.

Dans son accord gouvernemental, l’exécutif bruxellois estime nécessaire de passer d’un modèle économique linéaire à un modèle circulaire. Dans le cadre de sa stratégie 2025, il veillera ainsi à gérer de manière coordonnée le Programme régional en économie circulaire (PREC), le Plan de gestion des ressources et déchets (PGRD) et le Plan industriel. Il veut également continuer à renforcer ces plans afin de stimuler l’émergence de nouveaux secteurs industriels qui réutilisent ces ressources et matières premières à des fins utiles.

Donnez une seconde vie à vos bouchons

Vous vous cherchez encore une bonne excuse pour ouvrir une bouteille de vin ?

Vous pourriez peut-être invoquer comme argument le recyclage et la réutilisation du bouchon. En Flandre-Occidentale, la fédération environnementale locale et l’asbl Vlaspits fournissent même des boîtes de collecte.

Les bouchons ainsi recueillis sont, après avoir été triés et moulus, réutilisés pour produire des panneaux et des planchers de liège. Le liège présente des avantages considérables : c’est un bon isolant thermique et il peut aussi servir de matériau d’insonorisation.

Les bouchons peuvent encore être utilisés sous forme de billes comme rembourrage durable ou couvre-sol dans les pépinières.

Attention à la « maladie des bureaux »

Ce mal se traduit par des affections liées à une mauvaise atmosphère intérieure sur le lieu de travail. L’air est trop sec ou trop humide, ou il contient des particules nocives.

Plusieurs causes sont possibles.  Les bâtiments comprenant beaucoup de béton peuvent diffuser du radon, ou les panneaux agglomérés, du formaldéhyde. Parfois, les composants chimiques des produits de nettoyage sont en cause.

Vous pouvez lutter contre la maladie des bureaux en aérant bien les locaux, en choisissant des matériaux de construction sains et en utilisant des produits de nettoyage appropriés.

Des projets de déménagement ? Pensez aussi à la fiscalité !

Votre entreprise envisage de déménager ? Peut-être que les coûts fiscaux joueront un rôle dans sa décision. En général, il est moins cher de s’établir en Flandre qu’à Bruxelles ou en Wallonie.
Les bâtiments sont les biens les plus lourdement taxés, d’après le bureau d’études Ayming, qui a analysé le précompte immobilier exigé chaque année par les communes belges.

En moyenne, celui-ci s’élève à 41,04 % du revenu cadastral indexé. Mais il existe de grandes différences entre les Régions. En Flandre, la moyenne se situe à 28,75 %, contre 50,08 % à Bruxelles et 54,85 % en Wallonie.

Recyclage du plastique : la wallonie veut être première de classe européenne

La Wallonie veut jouer un rôle de premier plan dans le recyclage des déchets plastique. Elle ambitionne même de devenir le champion européen en la matière. Six nouvelles installations de traitement seront ainsi inaugurées d’ici 2021.

La problématique des déchets plastique est bien connue. Comme la plupart d’entre eux ne sont pas biodégradables, ils subsistent dans l’environnement sous forme de particules plus ou moins grandes et, parfois, ils aboutissent même dans la chaîne alimentaire.

Rien qu’en Europe, 25 millions de tonnes de déchets plastique sont produites chaque année. Jusqu’il y a peu, ils pouvaient en grande partie être exportés vers la Chine, mais ce pays n’est plus disposé à les accueillir.

L’Europe veut donc trouver une solution à cette montagne de déchets. Elle s’est fixé pour objectif de recycler 30 % des emballages plastique d’ici 2030.

C’est ici que la Wallonie entre en jeu. D’ici 2021, six nouvelles usines devraient traiter les films d’emballage, les bouteilles, les mousses isolantes et les déchets électriques. Suite à un appel à projets du gouvernement wallon, six projets ont finalement été sélectionnés sur les 25 proposés.

Les futures usines ont une capacité de recyclage totale de 156 000 tonnes de déchets plastique par an, qu’ils soient d’origine belge ou étrangère. On estime à 200 000 tonnes le volume de déchets plastique collecté en Belgique par la filière du tri sélectif.
Les initiatives ont un intérêt écologique, mais aussi économique, puisqu’elles créeront à terme 350 nouveaux emplois.

Oui, les entreprises peuvent aussi s’engager pour la biodiversité

Les entreprises peuvent faire plus qu’elles ne croient pour la conservation de la biodiversité. C’est d’ailleurs dans leur intérêt. On trouvera des exemples concrets sur BiodiversiTree, un outil en ligne gratuit.

La conservation de la biodiversité revêt une importance croissante pour la société à mesure que celle-ci ressent les effets de la vulnérabilité de l’écosystème. Les entreprises ont tout intérêt à prendre sérieusement en compte cette nécessité, qu’elles ne doivent d’ailleurs pas percevoir de manière négative, bien au contraire. Pour bon nombre d’entre elles, l’environnement et la biodiversité ne sont plus des entraves à leur action, mais un atout qu’elles intègrent à leur stratégie.

Mais comment les entreprises peuvent-elles traduire leur engagement dans une approche concrète ? En utilisant BiodiversiTree. Cet outil en ligne, facile à manier, leur propose des actions à mener dans quatre domaines : les terrains, les infrastructures, la politique d’achats et les processus. Il s’agit par exemple de réutiliser l’eau, d’aménager des parterres de fleurs mellifères, d’insérer des critères de durabilité aux cahiers de charges et de verduriser les toitures. On trouve aussi les coordonnées d’experts sur le site. 

Le volet national de la plate-forme « Business & Biodiversity » a été lancé en même temps que l’outil, en mars 2019. Il rassemble les autorités publiques, les fédérations d’entreprises, les syndicats, The Shift et les ONG environnementales pour réfléchir ensemble au rapport entre entreprises et biodiversité.

Nnof a pris part au lancement des deux projets en témoignant sur la manière dont les entreprises peuvent tenir compte de la biodiversité dans leur politique d’achats. Nnof dispose en outre d’un spécialiste qui peut répondre à toutes vos questions concernant l’aménagement et l’entretien à moindre coût d’un terrain industriel respectueux de la biodiversité.

Un bureau de caractère séduit les candidats

Vous recherchez des talents créatifs pour votre entreprise ?

Dans ce cas, ne sous-estimez pas l’apparence de vos bureaux. Ils sont votre carte de visite, non seulement pour vos propres salariés, mais aussi les clients et les candidats potentiels.

à l’heure actuelle, les talents peuvent souvent choisir eux-mêmes leur employeur. Les attirer n’est donc pas une mince affaire. Un lieu de travail agréable et plein de caractère et des installations de qualité, équipées des technologies modernes, peuvent vous aider dans cette tâche.

Il en va de même de la rétention du personnel. Vous devriez peut-être prendre le temps de réfléchir à l’évolution de votre concept de bureau. Vous pourriez libérer une énergie nouvelle en examinant celui-ci de près et en le réinventant complètement.