Date de péremption tactile

Chaque Belge jette en moyenne 20 kg de nourriture par an dont plusieurs encore emballés ! Et si une jeune anglaise avait la solution…

Solveiga Pakstaite a mis au point un autocollant à base de gélatine qui, scellé dans un film plastique collé à l’emballage, permet de déterminer l’état de l’aliment empaqueté. Fini de jeter viande, produits laitiers, jus… dès que la date de péremption est passée ! Son « Bump Mark » indique réellement l’état de fraîcheur de l’aliment. Comment ? Lorsque l’aliment commence à se dégrader, la gélatine devient liquide, ce qui fait grossir l’emballage qui fera un « bump » quand on le touchera.

Eradiquer les sacs plastiques

Tel est l’objectif de Tjitte de Wolff, un étudiant néerlandais, concepteur du Venlo Bag.

Avec son Venlo Bag, Tjitte de Wolff a remporté, dans la catégorie étudiant, le Product Design Challenge qui récompense les objets répondant le mieux aux principes de l’économie circulaire. Son sac, entièrement biodégradable, est composé à 99 % de matières recyclées. Selon cet étudiant de l’université de Twente, le consommateur continue à vouloir utiliser des sacs jetables. Autant lui proposer une alternative sans plastique, un sac qui préserve l’environnement. Parce qu’« il vaut mieux produire davantage et mieux qu’en moins grande quantité et moins bien », assure-t-il.

Chaud le café !

Du marc de café plutôt que du bois pour alimenter le poêle cet hiver… Ca va sentir bon dans les chaumières.

Le marc de café séché a un meilleur pouvoir calorifique que le bois de résineux (5 kW contre 4,5 kW). Et le taux de cendres est très faible. Forte de ce constat, une société française, Ecovalim, a décidé de transformer le marc de café en bûches ou granulés. Pour fabriquer ce combustible, elle récupère 3.000 tonnes de marc de café par an auprès de restaurants, de distributeurs de café et de 4.000 particuliers. Une matière première gratuite jusqu’ici inutilisée et totalement recyclée ! En plus, pas besoin de changer de poêle à bois pour consumer ces bûches de café…

Les cyclistes travaillent plus…

Se rendre à vélo au travail aurait un impact positif sur le taux d’absentéisme et sur les performances des travailleurs.

L’ASBL Pro Velo et Transport & Mobility Leuven ont réalisé deux études sur l’impact économique du vélo en Belgique. Parmi les conclusions publiées cet été : « Trois kilomètres à vélo, trois jours par semaine, permettent de réduire le taux d’absentéisme d’un jour par an, en moyenne, par employé.» Un constat également posé aux Pays-Bas : les Néerlandais qui se rendent à bicyclette au boulot travaillent également 1,3 jour de plus que leurs collègues.

Mais promouvoir le vélo a aussi des avantages économiques. Ainsi, à Bruxelles, l’usage du vélo aurait rapporté plus de 47 millions d’euros et les employeurs bruxellois auraient épargné plus de 20 millions d’euros.

Enfin, promouvoir l’usage du vélo pour effectuer le trajet domicile-lieux de travail permettrait également aux entreprises de démontrer leur engagement et leur responsabilité sociétale auprès de leur clients et partenaires et de donner une image de société dynamique, soucieuse de l’environnement et résolument tournée vers l’avenir.

Nnof réduit vos émissions de CO2 de façon spectaculaire

En choisissant Nnof pour recycler et revaloriser votre vieux mobilier de bureau, vous épargnez à la planète des milliers de kilos d’émissions de CO2. La preuve par 11 !

Treize tonnes ! Voilà le nombre d’émissions de CO2 qu’ensemble 11 des derniers clients de Nnof ont épargné à notre planète. Et cela en acceptant tout simplement de recycler et revaloriser leur vieux mobilier de bureau. C’est un peu comme si ils avaient évité de rouler l’équivalent d’environ 100.000 km en voiture ! Un joli geste pour l’environnement auquel Nnof n’est pas peu fière de participer.

Une autre comparaison ? Le président Obama a annoncé vouloir réduire les émissions de CO2 de son pays de 30 % d’ici 2030. Chez Nnof, déjà en cette année 2015, nous sommes parvenus à les diminuer de 60 à 70 % voire, dans certains cas, de 90 % !

1.800 milliards d’euros d’économie grâce à l’économie circulaire

Le chiffre est impressionnant. Et pourtant étayé. Le cabinet McKinsey a en effet calculé que le développement de l’économie circulaire permettrait aux pays européens de réaliser cette jolie économie en 2030.

Soixante pour cent des matériaux de rebut ont été soit mis en décharge ou incinérés, tandis que seulement 40 % ont été recyclés ou réutilisés. Les voitures restent stationnées 92 % du temps. Nos bureaux sont occupés en moyenne 35 % à 50 % du temps même pendant les heures de travail. « L’économie européenne est étonnamment gaspilleuse dans sa façon de créer de la valeur », estime les auteurs de l’étude Growth within: A circular economy vision for a competitive Europe.

Or , selon eux, l’adoption de l’économie circulaire et une meilleure utilisation des moyens de production pourraient changer cela. Et même développer la production des ressources de 3 % par an et augmenter le PIB jusqu’à sept points avec un impact positif supplémentaire sur l’emploi. Au total, ce sont 1.800 milliards d’euros qui pourraient être économisés par an !

Cela dit, le cabinet de conseil l’admet, obtenir de tels gains ne sera pas simple et exigera un lourd investissement. Il nécessitera en outre que l’économie circulaire devienne le prochain grand projet européen d’économie politique.

Les détails de l’étude sont à lire ici.