La reconnaissance dope la productivité

Une étude menée par l’Université de Maastricht et l’Erasmus Universiteit à Rotterdam montre un lien entre reconnaissance des travailleurs et productivité.

Selon les chercheurs néerlandais, la productivité peut grimper de 5 à 7 % lorsque les travailleurs sont suffisamment reconnus pour leurs performances au travail. De plus, compliments et marques de reconnaissance ont un effet positif sur l’ensemble des travailleurs, pas seulement sur les personnes complimentées. Marques d’estime et encouragements se révèlent en effet motivants et témoignent de l’engagement des managers, davantage à l’écoute et respectueux de leurs équipes. Attention : il ne s’agit pas de prodiguer une reconnaissance excessive et systématique. Plutôt d’adopter une attitude naturelle et spontanée.

Ca circule entre Bruxelles, Paris et Montréal

Il y a toujours plus dans 3 (gros) cerveaux que dans un seul, y compris en matière d’économie circulaire.

A l’initiative de l’Institut de l’environnement, du développement durable et de l’économie circulaire au Québec, un réseau a été créé entre Montréal, Bruxelles et Paris, afin d’accompagner et soutenir les villes dans le déploiement de l’économie circulaire. Objectif : partager l’expertise des chercheurs et des acteurs de l’économie circulaire des 3 pays. Car l’innovation profite à tous.

N’achetez plus vos outils, louez-les

La coopérative Usitoo a repensé notre rapport aux outils de bricolage sur le mode l’économie collaborative.

Pourquoi acheter et garder des outils que l’on utilise qu’occasionnellement ? Usitoo rachète, répare et entretient les outils qui encombrent nos garages et placards et leur donne une seconde vie, en les louant à ses membres. L’abonnement mensuel à Usitoo coûte entre 15 et 29 €. Moins de production d’objets, moins de pollution, une économie de fonctionnalité, une communauté pouvant se rendre dans différents points d’enlèvement, la possibilité de se les faire livrer… Le projet existe actuellement à Bruxelles mais bientôt dans d’autres villes.

Quand votre bureau révèle votre personnalité…

« Dis-moi comment ton bureau est rangé, je te dirai qui tu es. » Des chercheurs, en Europe et aux Etats-Unis, ont analysé à quel point l’agencement d’un bureau pouvait être révélateur de l’état d’esprit, et de caractère, de celui ou celle qui y travaille. Résumé !

> Un bureau qui déborde : disons plutôt un ordre qui n’appartient qu’à vous. Dossiers dans tous les sens, Post-it® partout… Ca signifie ? Que vous avez clairement du mal à jeter et que vous ressentez un profond besoin de tout contrôler.

> Un bureau dépouillé : pas d’objets perso, aucune photo ni plante verte, juste le strict nécessaire pour bosser. Ca signifie ? Vous devez être froid et distant. Mais aussi sans doute précis et organisé.

> Un bureau avec un touche d’humour : un ballon de basket dans un coin, un sachet de gommes nounours à côté d’un mug à l’effigie de Batman… Ca signifie ? Vous avez un profil de « rebelle », vous aimez casser les codes. Voilà qui peut révéler une vraie créativité doublée d’une spontanéité innovante.

> Un bureau archives : sur votre bureau trône le menu du dernier lunch avec les collègues, le résumé de la réunion d’il y a 6 mois, l’invitation au team-building d’il y a 3 ans… Ca signifie ? Vous êtes le musée de l’entreprise. Solidaire, chaleureux, apprécié de vos collègues, vous manquez parfois de discrétion…

Nnof et Manus, ensemble pour un recrutement durable

La société Manus aide des travailleurs issus de l’économie sociale afin qu’ils retrouvent un emploi dans le circuit habituel. Mustapha travaille depuis presque un an chez Nnof.

Manus répond aux demandes de recrutement des entreprises à plus-value sociale. Entreprise de transition, elle forme des travailleurs dans divers secteurs (nettoyage, espaces verts, rénovation), les propose à des entreprises, les suit durant une durée déterminée jusqu’à la signature d’un éventuel contrat pour le travailleur.

C’est ainsi que Mustafa Saaif, après quelques mois de formation chez Manus, a intégré l’atelier de menuiserie chez Nnof en mars 2015. Sous la supervision de son chef de chantier, il a pu prendre ses marques dans un environnement de travail classique. Avec succès puisque Mustafa a décroché récemment un contrat de travail chez Nnof.

Nnof a travaillé par le passé avec d’autres structures à encadrement social, comme les ateliers protégés. Cette ouverture à la diversité fait partie de l’ADN de Nnof, tout comme la gestion du personnel durable prônant l’intégration.

BlueCity : l’économie circulaire inspirée par la nature

Au cœur de Rotterdam, BlueCity est un incubateur fonctionnant selon le principe de l’économie bleue, un modèle économique circulaire directement inspiré de la nature, afin d’innover durablement.

Installé dans une ancienne piscine rénovée, le projet BlueCity regroupe une quinzaine d’entreprises soucieuses de créer des produits respectant la nature et favorisant une réduction des coûts. Le lieu est devenu un véritable écosystème où les déchets d’une entreprise servent de ressources à une autre. Un modèle d’économie bleue a été élaboré par le Belge Gunter Pauli.

A la BlueCity, un fabricant de meubles utilise la cire d’abeille d’un apiculteur pour la finition de ses meubles, un entrepreneur cultive des spirulines (des algues riches en protéines) grâce au CO2 apporté par la chaleur résiduelle de la culture de champignons sur marc de café de la société RotterZwam.

Le site pourra réunir jusqu’à 50 entreprises poussant toujours plus loin la réflexion quant à l’économie circulaire, et cette économie bleue si bénéfique pour la réduction de déchets. La ville de Rotterdam soutient d’ailleurs fortement cette initiative. A quand une telle « city » chez nous ?