Les Pays-Bas, fer de lance de l’économie circulaire européenne

En janvier prochain, les Pays-Bas prendront la présidence de l’Union européenne pour six mois. Le développement de l’économie circulaire figure à son agenda.

Les Pays-Bas veulent devenir le chef de file européen voire international de l’économie circulaire. Notre voisin a d’ailleurs élaboré un ambitieux programme pour atteindre son objectif, baptisé Nederland Circulaire Hotspot. Ce projet réunit 25 partenaires, tant publics que privés, qui travaillent ensemble à l’élaboration d’un programme de présentation des connaissances néerlandaises dans le domaine de l’économie circulaire.

Par ailleurs, durant la présidence néerlandaise de l’UE entre janvier et juin 2016, l’économie circulaire figurera en bonne place à l’agenda notamment via la création d’une zone d’inspiration et d’exposition où les entrepreneurs pourront présenter des initiatives liées à l’économie circulaire. Cette « Silicon Valley de l’économie circulaire » prendra place près de l’aéroport de Schipol. Quant à la ville d’Amsterdam, elle ambitionne de devenir « la » ville circulaire.

Avant cela, la Commission européenne présentera le 2 décembre prochain sa stratégie en matière d’économie circulaire et organisera une visite des installations de Nnof, pionnier de l’économie circulaire.

Nnof met la créativité des étudiants en design au défi…

Nnof a mis au défi les étudiants en design-mobilier de la Thomas More Hogeschool à Malines. Mission : donner une nouvelle vie aux vieilles chaises d’une salle de réunion d’Aquafin, le spécialiste du traitement des eaux usées en Flandre.

Dans le cadre de la rénovation de ses installations et notamment de sa salle de réunion Noordzee, Aquafin a demandé à Nnof de récupérer un maximum de mobilier existant pour le transformer en un nouveau, plus contemporain. L’occasion pour Nnof de mettre au défi les étudiants de la Thomas More Hogeschool, seule école à proposer une formation en design de meubles.

L’objectif pour ces étudiants ? A partir des vieilles chaises de la salle de réunion, concevoir un nouvel objet fonctionnel, pas forcément une chaise.

Le résultat fut à la hauteur des espérances. Deux projets ont particulièrement retenu notre attention lors de ce « concours » : une suspension lumineuse réalisée à partir de deux chaises et des fauteuils lounge qui permettront aux collaborateurs d’Aquafin de se détendre et d’être confortablement installés lors de discussions informelles entre collègues.

Bravo à tous les étudiants !

Retenir les talents grâce à la qualité de vie au travail

L’attente des salariés est grande à l’égard de leur cadre de vie au bureau. La qualité de vie au travail serait même aujourd’hui un critère pour retenir les talents.

Plus d’un actif sur trois considère que son entreprise n’accorde pas assez d’importance à l’aménagement de l’espace de travail, selon une étude française. Et celle-ci d’ajouter : « Se sentir bien sur son lieu de travail est jugé plus important par les salariés que le niveau de rémunération (41 % contre 34 %). »

Une autre étude, allemande cette fois, place également l’environnement de travail en tête des enjeux stratégiques de l’entreprise. Cet environnement a un impact sur le bien-être des employés, montre-t-elle, mais aussi sur leur motivation, leur engagement et leurs performances.

L’étude dresse la liste des points les plus appréciés mais aussi les plus abhorrés dans un environnement de travail. Le mobilier et l’acoustique (le calme) sortent grand vainqueur du classement. Arrivent ensuite, ex-æquo, la possibilité de se mettre en retrait et un espace de pause récréatif. A l’inverse, un espace de travail surpeuplé ainsi que la difficulté à se mouvoir constituent les deux points les plus honnis des employés.

Des vêtements en lait recyclé

En Allemagne, 2 millions de litres de lait sont gâchés par an. Une chercheuse a décidé de les transformer… en vêtements !

2016 sera l’année des vêtements en fibres de lait. C’est ce qu’espère Anke Domaske qui a créé la start-up Qmilch qui transforme la caséine de lait en fibres vestimentaires. La microbiologiste allemande espère ainsi fabriquer 240 millions de tee-shirts par an, entièrement compostables et sans ajouts chimiques. Le lait dont est extrait la caséine est lui-même à 100 % issu du recyclage (lait périmé, lots de laiteries…). La même protéine pourrait à terme servir à fabriquer des sacs plastiques et… des pneus.

Auto-stop gratuit et connecté

OuiHop’ veut révolutionner le covoiturage urbain et le transformer en auto-stop connecté.

Lorsqu’on fait du stop ou que l’on a raté son bus, il peut s’écouler de longues minutes avant de trouver une bonne âme pour nous véhiculer. OuiHop’ propose un « chauffeur » dans les 10 minutes. Les automobilistes connectés à OuiHop’ publient leur itinéraire dans l’app. Le piéton peut visualiser les trajets des voitures passant à proximité dans les 10 minutes et demander à être pris en stop. Aucune transaction entre les deux. Pour utiliser le service en illimité, les piétons paient 2 €/mois à OuiHop’. Les conducteurs épargnent des points qu’ils convertiront en cadeaux (plein d’essence, heures de stationnement, etc.)

Echange nuits contre connaissances

L’échange de services s’adresse désormais aux voyageurs. GoCambio leur propose d’offrir deux heures de cours par jour contre une chambre.

Le tourisme collaboratif a le vent en poupe. La plate-forme irlandaise GoCambio le prouve une fois de plus. Basée sur le partage et l’entraide, elle propose aux voyageurs de séjourner gratuitement chez un hôte en échange de deux heures de cours de langue, de cuisine, de piano, de danse, de jardinage, etc. Lancée en mars dernier, GoCambio compte plus de 7.000 membres de 110 pays différents. Les cours les plus recherchés par les hôtes ? Les cours de langue, notamment pour leurs enfants.